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[Luxembourg] Sylvain SEDILLE (promo 2009, Toulouse), notre nouvel ambassadeur pays

07 février 2024 ISEG Alumni - National
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ISEG Alumni vous propose un réseau d'ambassadeurs pays, autant de contacts privilégiés pour tous ceux qui souhaitent s'expatrier.
Découvrez le portrait de 

Bonjour Sylvain, pouvez-vous nous dire quel a été votre parcours depuis votre sortie de l’ISEG ? 

Après avoir obtenu mon diplôme en 2009, je suis parti un an en Norvège dans le cadre d’une mission de volontariat international en entreprise (VIE) où j’ai découvert le secteur des mines et métaux. Plongé dans une usine de production de matériaux ferreux et scories de titane, j’ai ensuite trouvé place dans une société de négoce de matières premières basée au Luxembourg. J’y suis resté 7 ans où j’ai pu apprendre le métier de négociant/trader, et pris en charge un portefeuille de plusieurs produits achetés dans le monde entier et revendus à l’industrie de la sidérurgie et de la fonderie. En 2017 s’est présentée l’opportunité d'intégrer Ferroglobe et j’ai alors décidé de rejoindre le groupe, que je connaissais déjà, en tant que fournisseur pour me consacrer alors exclusivement à la vente et au développement commercial. A ce moment là, Ferroglobe était en pleine période d’intégration suite à la fusion entre les deux rivaux FerroAtlantica et Globe Specialty Metals, qui de manière combinée forment aujourd’hui le leader mondial dans la production de silicium métal. 
 

 

- Pouvez-vous nous parler de votre fonction actuelle et de votre entreprise ? 

Ferroglobe est une entreprise publique cotée à la bourse de New York sur l’indice du Nasdaq, avec plus de 3000 employés, et plus de 120 ans d’existence. Notre métier est la production de silicium et d’alliages à base de silicium ou de manganèse. Nous sommes le premier producteur au rang mondial, et fournisseur des industries de la chimie (silicones), des semi-conducteurs et du solaire (polysilicon), de l’aluminium, de la sidérurgie (aciers), de la fonderie, et donc indirectement des secteurs des transports (automobile), de la construction, des biens de consommation et autres appareils électroniques. 
Au cours de mon parcours chez Ferroglobe, j’ai pu appréhender diverses fonctions toutes commerciales mais transverses dans l’entreprise. J’y ai appris l’ensemble des produits ainsi que nos marchés et clients. Aujourd’hui je suis en charge du développement commercial de nouveaux produits à forte valeur ajoutée pour les applications plus avancées telles que les batteries au lithium. Mon rôle consiste à coordonner l’effort commercial avec nos équipes Européennes et Américaines ainsi qu’avec notre R&D dans le but de sécuriser les débouchés. Je travaille sur ce développement dans le secteur des batteries depuis bientôt 4 ans, un marché jusqu’alors inexistant pour le silicium et qui est en pleine croissance.
 

- Pourquoi avez-vous décidé de vous installer au Luxembourg ? 

En premier lieu, après mon séjour en Norvège, j’ai cherché un poste au sein du groupe Eramet pour lequel j’avais entrepris ma mission. Malheureusement, aucune opportunité n’y était alors disponible. Fort de mon expérience dans la filiale Norvégienne, mes supérieurs m’ont dirigé vers un partenaire d’affaire, un distributeur commercial, et en l’occurrence la société de trading Nizi International que j’ai rejoins en 2011.
 

- Pourriez-vous nous décrire en quelques mots ce que vous a apporté cette expatriation, et pourquoi la conseillerez-vous ? 

Mon arrivée au Luxembourg a été une conséquence de mon vécu en Norvège, et une suite logique pour moi dans mon projet professionnel d’expatriation. Le Luxembourg est un petit pays, limitrophe avec la France, mais aussi Francophone. Le Français y est langue nationale. Bien que les métiers les plus populaires soient ici dans les services financiers et/ou bancaires, le cadre de vie est idéal. Tout fonctionne très bien, l’administration, les services publics, la santé, l’éducation. Nous sommes au cœur de l’Europe avec un aéroport international desservant toutes les capitales Européennes avec une fluidité sans concurrence. A la base je n’avais jamais pensé demeurer au Luxembourg ni même envisagé d’y rester, cependant ce cadre est propice à l’équilibre professionnel et personnel. On peut tout de même regretter la météo, en effet il faut bien trouver quelque chose à redire sinon je ne serais pas Français :)
 

 

- Vous êtes notre ambassadeur au Luxembourg depuis maintenant plusieurs années, quelles sont les raisons de votre engagement ? 

A mon arrivée, j’étais déjà très excité de m’intégrer et de voir quel réseau était alors présent pour essayer de faire des rencontres. Après un premier Afterwork, j’ai eu comme un déclic, une envie soudaine d’animer notre petit réseau. J’ai organisé plusieurs Afterwork à mon tour et puis le Covid-19 ayant apporté sa période de confinement, nous avons aussi subi un ralentissement dans notre activité. J’aimerais que l’on puisse continuer à animer des rencontres entre anciens afin de redynamiser le réseau et offrir un accueil chaleureux à de nouveaux diplômés qui souhaitent s’installer ici au grand-duché. Je serais ravi de continuer à animer notre club d’anciens ici mais également de voir les plus jeunes s’impliquer.
 

 

- Un conseil pour nos jeunes et futurs diplômés qui souhaiteraient s’expatrier ? 

Le monde du travail au Luxembourg est assez exigeant, cependant avec la bonne attitude et l’assiduité, le Luxembourg rémunère très bien, et offre de réelles opportunités d’intégration et d’évolution. Que ce soit dans la finance ou dans les autres secteurs, on peut observer de belles success stories pour plusieurs Iségiens. Mon conseil pourrait être tout simplement d’oser franchir la frontière, de persévérer dans son domaine tout en restant humble et de continuer d’apprendre tout du long de sa vie professionnelle.



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